
Voici un petit libre facile à lire et rapide à dévorer qui nous tient en haleine une bonne partie du récit.
En effet l’auteure Laetitia Colombani nous raconte l’histoire de trois femmes vivant à la même époque mais dans des univers si différents que l’on ne découvre qu’à la fin quel est le lien qui unit le destin de ces trois personnes.
SARAH
Il y a d’abord Sarah, caricature de la femme libérée du monde moderne qui gère sa carrière de main de maître mais qui touchée par une grave maladie va retomber dans une réalité crue, très dure et impitoyable.
GIULIA
Il y a Giulia, jeune palermitaine, seulement destinée à être une fille heureuse d’entrepreneur et qui se retrouve à prendre des décisions pour sauver l’entreprise familiale mais aussi à lutter contre les traditions familiales, les coutumes religieuses et de la société…
SMIRTA
Et enfin il y a Smirta, dont la vie semble surréaliste pour quelqu’un né en France et qui n’a jamais eu faim. Elle est ce que l’on appelle une « intouchable » qui vit en Inde dans une région où les infrastructures semblent datées du moyen Âge et dont le travail consiste à ramasser les excréments des castes plus « nobles ». A cette vie misérable, à ce travail ingrat se rajoutent les « interdits » qui empêche sa fille de suivre une éducation scolaire normale.
UNE TRESSE, TROIS VIES…
C’est donc le récit succinct, condensé de la lutte que vont mener ces trois femmes, pour faire face à leur problème, leur combat pour améliorer leur vie.
J’aime la façon dont l’auteure décrit les trois histoires en parallèle en nous laissant intrigué jusqu’à la fin du roman par la relation qu’il peut y avoir entre elles.
J’aime aussi le choix de ces trois destins, de ces trois vies aux antipodes l’une de l’autre.
J’aime le rappel que nous fait l’auteure, à nous qui vivons loin de la misère humaine qui existe dans les sociétés encore « médiévales » sur la façon de vivre ou survivre de beaucoup de ces populations.
Et surtout j’aime ce lien que l’auteure a réussi à tisser, à créer entre ces trois destins, ces trois vies, ces trois continents, ces trois cultures.
Une façon de nous rappeler que quelque part comme à une red informatique, on est tous relié les uns aux autres et que le destin d’un inconnu peut venir s’immiscer au notre à tout moment.